Je voudrais vous parler de l’arrêt de la sieste. La plupart des enfants sont prêts à abandonner la sieste autour de 3 ans. Certains seront déjà prêts dès 2 ans et demi mais rarement plus tôt. Je sais que cela peut être une source d’interrogations pour les parents, qui sont souvent perdus et naviguent sur un rythme irrégulier souvent un moment, sans trouver le bon équilibre. Ne vous inquiétez pas, il y a plusieurs avantages à gagner lorsque votre enfant ne fera plus la sieste. En éliminant la sieste, cela signifie en fait que vous pouvez faire plus d’activités pendant la journée, que vous n’êtes plus contraints à être à la maison au moment déjeuner mais aussi que vous récupérez vos soirées. Parce que cela signifie que votre enfant peut se coucher plus tôt et donc faire de plus grosses nuits. En effet, pendant un temps, avant l’arrêt de la sieste, celle-ci peut perturber les habitudes de sommeil de votre enfant entre 2 ans et demi et 3 ans et demi généralement. Ma fille Maud a abandonné sa sieste à 2 ans et demi parce que cela commençait vraiment à causer des problèmes sur son coucher alors que ma plus jeune, Olivia, a encore besoin de sa sieste au même âge et en aura surement besoin plusieurs mois encore.

Savoir déterminer quand est arrivé le moment pour son enfant peut être un processus intuitif.

Vous pourrez commencer à remarquer que votre enfant est prêt à arrêter de faire la sieste s’il a plus de 2 ans et demi et qu’il lui faut plus de temps pour s’endormir le soir. C’est généralement le premier signe qu’ils sont prêts à passer le cap.

Savoir reconnaître quand sera le bon moment pour votre enfant

Voici ce que je recommande :

Encouragez votre enfant à s’allonger après le déjeuner, à se reposer pendant une vingtaine de minutes et à utiliser ce temps pour des activités « calmes et autonomes ». Vous pouvez utiliser le Yoto player et ses cartes méditation qui lui permettront de faire un temps calme pour se reposer. L’avantage de ces cartes méditation est que vous pouvez sélectionner vous-mêmes le type de carte que vous allez proposer à votre enfant pour ce temps calme afin que cela couvre une vingtaine de minutes. Ainsi, vous pourrez lui indiquer que ce moment allongé au calme durera le temps d’une carte.

Si votre enfant s’est endormi au cours de ce temps calme, ce sera le signe qu’il a encore besoin de dormir en journée et qu’il n’est pas tout à fait prêt à supporter toute une journée sans sieste. Cette technique sert de solution provisoire utile si vous n’êtes pas encore prêts à arrêter complètement la sieste et que vous voulez que votre enfant puisse au moins se reposer un peu dans la journée.

Si votre enfant reste éveillé après ces 20 minutes, informez-le, laissez-le se lever ou bien proposez lui de jouer dans sa chambre 40 minutes, pour jouer à des jeux calmes et tranquilles afin de réserver 1h complète de temps calme.

Cela vous donne alors une heure de temps personnel pendant que votre enfant se repose. En mettant en œuvre cette approche, vous pouvez trouver un équilibre entre répondre aux besoins de votre enfant et vous réserver un peu de temps pour vous.

Le processus

Lorsque vous passerez ce cap de transitionner vers une sieste quotidienne, il est préférable d’avoir testé les recommandations citées dessus, afin d’être certains que votre enfant est vraiment prêt à aborder une journée sans sieste et qu’il ne s’agit pas simplement d’un ou deux échecs de sieste isolés, ce qui peut arriver et ne veut pas dire qu’il faut du jour au lendemain arrêter de le coucher pour la sieste.  Le risque sinon est que cela se termine par une sieste en fin de journée et/ou un réveil matinal le lendemain, du fait de l’excès de fatigue trop important accumulé au cours de la journée.

Le jour du changement, évitez de faire la transition à une sieste si vous prévoyez d’être en balade en fin de journée, en poussette ou en voiture. Il y a de grandes chances que votre enfant s’assoupisse et fasse alors une sieste à ce moment-là. Tous les parents de jeunes enfants ont je pense, idée de ce qu’induirait une sieste tardive sur le coucher le soir.

Choisissez un jour où vous savez que vous aurez la possibilité de compenser par un coucher plus tôt que d’habitude le soir. Sans sieste la journée, il y a toutes les chances que votre enfant montre des signes de fatigue vers 17h. Mieux vaut pouvoir être disponible pour lui à ce moment-là et pouvoir avancer de 30 minutes voire même 1h si possible le moment du coucher pour que tout se passe le plus sereinement possible. Privilégiez toujours un coucher tôt plutôt qu’une sieste tardive pour un jeune enfant de cet âge.

Stop au mythe beaucoup trop répandu qui fait croire que plus un enfant est fatigué, mieux (ou plutôt plus facilement) il s’endormira. Non, un enfant qui s’endort à 23h n’est pas un enfant qui n’était pas fatigué plus tôt, bien au contraire mais plutôt un enfant qui ne s’endort que par ko, généralement après un coucher qui s’apparente plus à un combat qu’un moment calme et serein de partage en famille.

Évidemment, vous ne pourrez surement pas avancer son coucher le soir de manière pérenne compte tenu des contraintes de la vie, du quotidien. Dans ce cas, je vous recommande de décaler progressivement, par quart d’heure, son heure de coucher pour un adaptation en douceur. Un enfant qui abandonne sa sieste n’a pas nécessaire besoin de moins de sommeil mais une plus grande capacité d’éveil. Ce qui veut dire qu’une partie au moins de ce que vous perdez sur la sieste, pourra se retrouver sur la nuit. Ma fille de 5 ans qui ne fait plus de sieste depuis ses 2 ans et demi, fait en revanche des nuits de 12h depuis, ce qu’elle ne faisait plus avant d’abandonner sa sieste. Et bien sûr, elle n’est pas un cas isolé et de manière général, un enfant jusqu’à 5 ans a besoin au minimum de 10 à 12h de sommeil nocturne.

Cette période de transition peut prendre plusieurs semaines, vous retrouverez vos soirées, vous dormirez toute la nuit et vous aurez un enfant heureux et reposé le matin.

J’espère que ces suggestions vous seront utiles alors que vous vous lancez dans ce voyage d’arrêt de la sieste. Je vous souhaite que ce soit un succès !

Et si cela ne l’est pas, sachez que vous n’êtes pas seuls. En tant que Consultante Certifiée en sommeil des enfants de 0 à 5 ans, je pourrais vous aider à faire de cette transition un succès et vous permettre de retrouver votre équilibre, que le coucher de votre enfant redevienne un moment apaisé et que vos nuits à tous soient à nouveau réparatrices.

N’hésitez pas à réserver un appel de découverte offert afin que nous puissions discuter de votre situation spécifique et de vos besoins.

Je voudrais vous parler de l’arrêt de la sieste. La plupart des enfants sont prêts à abandonner la sieste autour de 3 ans. Certains seront déjà prêts dès 2 ans et demi mais rarement plus tôt. Je sais que cela peut être une source d’interrogations pour les parents, qui sont souvent perdus et naviguent sur un rythme irrégulier souvent un moment, sans trouver le bon équilibre. Ne vous inquiétez pas, il y a plusieurs avantages à gagner lorsque votre enfant ne fera plus la sieste. En éliminant la sieste, cela signifie en fait que vous pouvez faire plus d’activités pendant la journée, que vous n’êtes plus contraints à être à la maison au moment déjeuner mais aussi que vous récupérez vos soirées. Parce que cela signifie que votre enfant peut se coucher plus tôt et donc faire de plus grosses nuits. En effet, pendant un temps, avant l’arrêt de la sieste, celle-ci peut perturber les habitudes de sommeil de votre enfant entre 2 ans et demi et 3 ans et demi généralement. Ma fille Maud a abandonné sa sieste à 2 ans et demi parce que cela commençait vraiment à causer des problèmes sur son coucher alors que ma plus jeune, Olivia, a encore besoin de sa sieste au même âge et en aura surement besoin plusieurs mois encore.

Savoir déterminer quand est arrivé le moment pour son enfant peut être un processus intuitif.

Vous pourrez commencer à remarquer que votre enfant est prêt à arrêter de faire la sieste s’il a plus de 2 ans et demi et qu’il lui faut plus de temps pour s’endormir le soir. C’est généralement le premier signe qu’ils sont prêts à passer le cap.

Savoir reconnaître quand sera le bon moment pour votre enfant

Voici ce que je recommande :

Encouragez votre enfant à s’allonger après le déjeuner, à se reposer pendant une vingtaine de minutes et à utiliser ce temps pour des activités « calmes et autonomes ». Vous pouvez utiliser le Yoto player et ses cartes méditation qui lui permettront de faire un temps calme pour se reposer. L’avantage de ces cartes méditation est que vous pouvez sélectionner vous-mêmes le type de carte que vous allez proposer à votre enfant pour ce temps calme afin que cela couvre une vingtaine de minutes. Ainsi, vous pourrez lui indiquer que ce moment allongé au calme durera le temps d’une carte.

Si votre enfant s’est endormi au cours de ce temps calme, ce sera le signe qu’il a encore besoin de dormir en journée et qu’il n’est pas tout à fait prêt à supporter toute une journée sans sieste. Cette technique sert de solution provisoire utile si vous n’êtes pas encore prêts à arrêter complètement la sieste et que vous voulez que votre enfant puisse au moins se reposer un peu dans la journée.

Si votre enfant reste éveillé après ces 20 minutes, informez-le, laissez-le se lever ou bien proposez lui de jouer dans sa chambre 40 minutes, pour jouer à des jeux calmes et tranquilles afin de réserver 1h complète de temps calme.

Cela vous donne alors une heure de temps personnel pendant que votre enfant se repose. En mettant en œuvre cette approche, vous pouvez trouver un équilibre entre répondre aux besoins de votre enfant et vous réserver un peu de temps pour vous.

Le processus

Lorsque vous passerez ce cap de transitionner vers une sieste quotidienne, il est préférable d’avoir testé les recommandations citées dessus, afin d’être certains que votre enfant est vraiment prêt à aborder une journée sans sieste et qu’il ne s’agit pas simplement d’un ou deux échecs de sieste isolés, ce qui peut arriver et ne veut pas dire qu’il faut du jour au lendemain arrêter de le coucher pour la sieste.  Le risque sinon est que cela se termine par une sieste en fin de journée et/ou un réveil matinal le lendemain, du fait de l’excès de fatigue trop important accumulé au cours de la journée.

Le jour du changement, évitez de faire la transition à une sieste si vous prévoyez d’être en balade en fin de journée, en poussette ou en voiture. Il y a de grandes chances que votre enfant s’assoupisse et fasse alors une sieste à ce moment-là. Tous les parents de jeunes enfants ont je pense, idée de ce qu’induirait une sieste tardive sur le coucher le soir.

Choisissez un jour où vous savez que vous aurez la possibilité de compenser par un coucher plus tôt que d’habitude le soir. Sans sieste la journée, il y a toutes les chances que votre enfant montre des signes de fatigue vers 17h. Mieux vaut pouvoir être disponible pour lui à ce moment-là et pouvoir avancer de 30 minutes voire même 1h si possible le moment du coucher pour que tout se passe le plus sereinement possible. Privilégiez toujours un coucher tôt plutôt qu’une sieste tardive pour un jeune enfant de cet âge.

Stop au mythe beaucoup trop répandu qui fait croire que plus un enfant est fatigué, mieux (ou plutôt plus facilement) il s’endormira. Non, un enfant qui s’endort à 23h n’est pas un enfant qui n’était pas fatigué plus tôt, bien au contraire mais plutôt un enfant qui ne s’endort que par ko, généralement après un coucher qui s’apparente plus à un combat qu’un moment calme et serein de partage en famille.

Évidemment, vous ne pourrez surement pas avancer son coucher le soir de manière pérenne compte tenu des contraintes de la vie, du quotidien. Dans ce cas, je vous recommande de décaler progressivement, par quart d’heure, son heure de coucher pour un adaptation en douceur. Un enfant qui abandonne sa sieste n’a pas nécessaire besoin de moins de sommeil mais une plus grande capacité d’éveil. Ce qui veut dire qu’une partie au moins de ce que vous perdez sur la sieste, pourra se retrouver sur la nuit. Ma fille de 5 ans qui ne fait plus de sieste depuis ses 2 ans et demi, fait en revanche des nuits de 12h depuis, ce qu’elle ne faisait plus avant d’abandonner sa sieste. Et bien sûr, elle n’est pas un cas isolé et de manière général, un enfant jusqu’à 5 ans a besoin au minimum de 10 à 12h de sommeil nocturne.

Cette période de transition peut prendre plusieurs semaines, vous retrouverez vos soirées, vous dormirez toute la nuit et vous aurez un enfant heureux et reposé le matin.

J’espère que ces suggestions vous seront utiles alors que vous vous lancez dans ce voyage d’arrêt de la sieste. Je vous souhaite que ce soit un succès !

Et si cela ne l’est pas, sachez que vous n’êtes pas seuls. En tant que Consultante Certifiée en sommeil des enfants de 0 à 5 ans, je pourrais vous aider à faire de cette transition un succès et vous permettre de retrouver votre équilibre, que le coucher de votre enfant redevienne un moment apaisé et que vos nuits à tous soient à nouveau réparatrices.

N’hésitez pas à réserver un appel de découverte offert afin que nous puissions discuter de votre situation spécifique et de vos besoins.