Modifier les habitudes de sommeil de mon enfant afin de lui permettre de bien dormir ?

J’ai lu beaucoup posts sur des blogs et les réseaux sociaux mettant en avant le fait qu’il serait mauvais de modifier le rythme et les habitudes de son enfant dans le but d’améliorer son sommeil. Mais est-ce vraiment le cas ? Dans tous les cas, il s’agit toujours d’opinions personnelles, qui ne reposent sur rien de concret. Je vous propose donc de vous partager mon opinion personnelle, basée elle, sur des faits.

Je me permets une aparté afin que vous compreniez. Petit retour en arrière, Maud avait 5 mois et j’étais tellement épuisée qu’il m’était impossible d’imaginer retourner travailler. Chaque mois, je me disais « ce mois-ci, cela devrait s’arranger » mais rien ne changeait, au contraire, la situation empirait, elle était épuisée et nous aussi. Je ne comprenais pas, tous les bébés autour de moi faisaient des siestes la journée et dormaient la nuit, ou du moins savaient se rendormir sans que cela ne dure des heures. Pourquoi n’était-ce pas notre cas ?

Nouveau-né, on lui avait diagnostiqué des coliques ainsi qu’un RGO, nous la bercions pour qu’elle s’endorme, à chaque sieste, chaque coucher et chaque réveil nocturne. Et chaque période de sommeil était bien courte et forcément, peu réparatrice. Ce qui ne nous prenait au début que quelques minutes, demandait  une heure, parfois plus pour qu’elle arrive enfin à s’endormir. Maud n’avait jamais fait de sieste ailleurs que dans mes bras, il était impossible de la poser dans son berceau ou même ailleurs pour dormir.

Plus tard, j’ai appris que c’était très courant chez les bébés souffrants de coliques et de reflux. Les pleurs sont tellement intenses et longs du fait de leur malaise, que les parents font tout ce qu’ils peuvent pour soulager leur bébé et lui permettre de dormir un minimum. Ces bébés ont beaucoup de mal à lâcher prise et se sentir sereins dans leur lit puisqu’ils ne s’y sont que peu endormis les premiers mois de vie. Lorsque les coliques sont terminées et le RGO maîtrisé, la dette de sommeil continue de s’accumuler.

Quand elle a eu 6 mois, je savais qu’elle n’allait pas dormir suffisamment la journée et la nuit, comme par magie, si nous ne faisions rien pour l’y aider. Après des jours à chercher une solution, j’ai découvert l’approche Sleep Sense.

Je me suis formée auprès de Dana Obleman, la fondatrice de cette approche qui existe depuis 2003 et a aidé plus de 109 000 parents dans le monde (vous pouvez lire à ce sujet ici). J’ai ainsi pu aider ma fille et lui permettre d’être sereine dans son endormissement. Le changement a été incroyable : après seulement 3 jours, nous dormions tous à nouveau la nuit alors qu’elle se réveillait une dizaine de fois chaque nuit en temps normal et nous obtenions ainsi enfant le repos dont nous avions tant besoin. Au bout de 10 jours, elle dormait 3h la journée, dans son lit aussi, et tout cela se faisait sans peine.

Je voulais moi aussi aider d’autres parents épuisés et j’avais maintenant l’énergie et la motivation pour créer ma propre société. Je pense sincèrement que le fait d’avoir été à la place des familles que j’accompagne aujourd’hui est essentiel. D’abord car il faut connaître l’état de fatigue dans lequel on peut être après des mois à accumuler une dette de sommeil et c’est un ressenti très particulier, qui vous fait puiser au plus profond de vous toute votre énergie pour être le parent que vous voulez être malgré tout la journée. Ensuite pour comprendre la culpabilité des parents qui font réellement de leur mieux, mais sont dans l’incompréhension de ne pas réussir à améliorer la situation, malgré toute la volonté qu’ils y mettent. Et enfin pour pouvoir les soutenir comme il est nécessaire d’être soutenu alors que l’on doit mettre en place des changements nécessaires, mais à un moment où il ne nous reste que peu d’énergie afin de mettre en place tout ce qu’il faut afin que la situation change pour le meilleur.

Très peu sont les enfants qui manquent de sommeil et ne sont pas sereins dans leur endormissement pour des causes médicales. Si j’avais su que cette approche personnalisée selon les besoins de l’enfant, les habitudes de sommeil et le style parental de chaque famille fonctionnerait et transformerait ma fille comme ça a été le cas, je l’aurais fait plus tôt et c’est d’ailleurs ce que toute les familles que j’ai pu accompagner me disent à la fin du programme. En quelques jours à peine, Maud est devenue une petite fille reposée, confiante et se couchant avec le sourire. Se réveiller heureux le matin et faire de bonnes siestes, je n’appelle pas cela causer des dommages à son enfant.

Pendant ma formation, j’ai appris que modifier les habitudes et le rythme de sommeil de son enfant pour améliorer son sommeil ne causait aucun dommage sur l’enfant, ou son attachement à nous. Celui-ci fait face à une réaction de stress tolérable liée au changement, sur une période momentanée. Il ne s’agit de d’une réaction de stress toxique. Pour que le stress devienne toxique, il faudrait que l’enfant soit exposé à une activation forte, fréquente et prolongée de son système de réponse au stress sans réconfort et sans soutien parental. La négligence, la maltraitance, la toxicomanie ou la dépression maternelle sont des exemples d’expositions chroniques au stress. Ce qui rend le stress tolérable pour un enfant, c’est le soutien et la bienveillance de ses parents dont il bénéficie durant la période de changement. C’est ce qui lui permet de s’adapter et de faire face aux changements de rythme et d’habitudes. Il s’agit d’un changement à court terme, sur quelques jours, et le parent est là tout au long de cette période de transition pour le guider et le rassurer.

Les réponses au stress sont mesurées par l’hormone cortisol, une hormone naturelle que nous avons tous dans notre corps et qui fluctuera naturellement tout au long de la journée. L’apprentissage du sommeil est souvent pointé du doigt pour son élévation du cortisol, qui nuirait à l’enfant. Mais il est faux de supposer que des niveaux plus élevés de cortisol signifient que la personne subit un stress toxique, car cette réponse au stress peut ne pas être négative. Par exemple, des études ont montré que le jour de Noël, le niveau de cortisol est plus élevé dans le corps des enfants en bas âge, car ils sont enthousiastes à l’idée de pouvoir enfin ouvrir leurs cadeaux. Cela ne signifie pas qu’ils subissent un stress toxique, ils sont simplement excités.

En effet, les bébés qui ne dorment pas bien ont souvent des niveaux plus élevés de cortisol dans leur corps toute la journée, alors qu’ils luttent littéralement pour rester éveillés. Ils peuvent ainsi accumuler des mois et des mois de taux élevés de cortisol les empêchant de bien dormir et ce n’est pas sain. Je travaille avec des bébés et des enfants souffrant d’un manque chronique de sommeil, dont les parents pensaient qu’ils n’aimaient tout simplement pas dormir ou étaient de petits dormeurs. Nous aimons tous dormir et avons besoin d’un bon sommeil pour que notre corps décompresse, que notre cerveau se développe, que notre immunité soit bonne, que nos sens soient au rendez-vous. En ce qui concerne les parents, il est si important de mettre fin à cette privation de sommeil lorsqu’elle dure bien après les premiers bébés du nouveau-né en bonne santé, car elle est une cause majeure d’accidents de la route, de gain de poids, de dépression post-partum, de conflits parentaux, etc.

Je ne dis pas que votre nouveau-né doit dormir toute la nuit sans réveil, c’est tout à fait normal qu’il ne fasse pas ses nuits les premières semaines. Cela fait partie de l’expérience d’avoir un nouveau-né ! Mais une fois la phase néonatale passée, il est temps d’envisager de mettre en place un rythme et des habitudes adaptés à ses besoins, avec de bonnes siestes réparatrices et la capacité d’enchainer les cycles de sommeil en toute sérénité, avec éventuellement une ou deux tétées ou biberons en début de nuit mais un endormissement serein juste après.

Voilà les raisons pour lesquelles je suis devenue Consultante en sommeil Certifiée. Si vous avez besoin d’aide, je serai là pour vous guider tout au long de la mise en place d’un rythme de sommeil adapté pour votre enfant. Comme je l’ai dit plus tôt, il s’agit ici de mon opinion, partagée par plus de 109 000 parents ayant fait appel aux services d’une Consultante Certifiée Sleep Sense. Vous pouvez me faire confiance lorsque je vous dis que permettre à votre enfant de bénéficier de bonnes siestes et nuits de sommeil ne créera pas de dommage à votre enfant mais au contraire vous apportera, à votre enfant et à vous, le repos dont vous avez besoin pour être heureux et en bonne santé.

Si vous avez des questions sur mon accompagnement et mon approche, vous pouvez me contacter : contact@fannylacledessonges.fr/ 06 78 78 59 43.

Modifier les habitudes de sommeil de mon enfant afin de lui permettre de bien dormir ?

J’ai lu beaucoup posts sur des blogs et les réseaux sociaux mettant en avant le fait qu’il serait mauvais de modifier le rythme et les habitudes de son enfant dans le but d’améliorer son sommeil. Mais est-ce vraiment le cas ? Dans tous les cas, il s’agit toujours d’opinions personnelles, qui ne reposent sur rien de concret. Je vous propose donc de vous partager mon opinion personnelle, basée elle, sur des faits.

Je me permets une aparté afin que vous compreniez. Petit retour en arrière, Maud avait 5 mois et j’étais tellement épuisée qu’il m’était impossible d’imaginer retourner travailler. Chaque mois, je me disais « ce mois-ci, cela devrait s’arranger » mais rien ne changeait, au contraire, la situation empirait, elle était épuisée et nous aussi. Je ne comprenais pas, tous les bébés autour de moi faisaient des siestes la journée et dormaient la nuit, ou du moins savaient se rendormir sans que cela ne dure des heures. Pourquoi n’était-ce pas notre cas ?

Nouveau-né, on lui avait diagnostiqué des coliques ainsi qu’un RGO, nous la bercions pour qu’elle s’endorme, à chaque sieste, chaque coucher et chaque réveil nocturne. Et chaque période de sommeil était bien courte et forcément, peu réparatrice. Ce qui ne nous prenait au début que quelques minutes, demandait  une heure, parfois plus pour qu’elle arrive enfin à s’endormir. Maud n’avait jamais fait de sieste ailleurs que dans mes bras, il était impossible de la poser dans son berceau ou même ailleurs pour dormir.

Plus tard, j’ai appris que c’était très courant chez les bébés souffrants de coliques et de reflux. Les pleurs sont tellement intenses et longs du fait de leur malaise, que les parents font tout ce qu’ils peuvent pour soulager leur bébé et lui permettre de dormir un minimum. Ces bébés ont beaucoup de mal à lâcher prise et se sentir sereins dans leur lit puisqu’ils ne s’y sont que peu endormis les premiers mois de vie. Lorsque les coliques sont terminées et le RGO maîtrisé, la dette de sommeil continue de s’accumuler.

Quand elle a eu 6 mois, je savais qu’elle n’allait pas dormir suffisamment la journée et la nuit, comme par magie, si nous ne faisions rien pour l’y aider. Après des jours à chercher une solution, j’ai découvert l’approche Sleep Sense.

Je me suis formée auprès de Dana Obleman, la fondatrice de cette approche qui existe depuis 2003 et a aidé plus de 109 000 parents dans le monde (vous pouvez lire à ce sujet ici). J’ai ainsi pu aider ma fille et lui permettre d’être sereine dans son endormissement. Le changement a été incroyable : après seulement 3 jours, nous dormions tous à nouveau la nuit alors qu’elle se réveillait une dizaine de fois chaque nuit en temps normal et nous obtenions ainsi enfant le repos dont nous avions tant besoin. Au bout de 10 jours, elle dormait 3h la journée, dans son lit aussi, et tout cela se faisait sans peine.

Je voulais moi aussi aider d’autres parents épuisés et j’avais maintenant l’énergie et la motivation pour créer ma propre société. Je pense sincèrement que le fait d’avoir été à la place des familles que j’accompagne aujourd’hui est essentiel. D’abord car il faut connaître l’état de fatigue dans lequel on peut être après des mois à accumuler une dette de sommeil et c’est un ressenti très particulier, qui vous fait puiser au plus profond de vous toute votre énergie pour être le parent que vous voulez être malgré tout la journée. Ensuite pour comprendre la culpabilité des parents qui font réellement de leur mieux, mais sont dans l’incompréhension de ne pas réussir à améliorer la situation, malgré toute la volonté qu’ils y mettent. Et enfin pour pouvoir les soutenir comme il est nécessaire d’être soutenu alors que l’on doit mettre en place des changements nécessaires, mais à un moment où il ne nous reste que peu d’énergie afin de mettre en place tout ce qu’il faut afin que la situation change pour le meilleur.

Très peu sont les enfants qui manquent de sommeil et ne sont pas sereins dans leur endormissement pour des causes médicales. Si j’avais su que cette approche personnalisée selon les besoins de l’enfant, les habitudes de sommeil et le style parental de chaque famille fonctionnerait et transformerait ma fille comme ça a été le cas, je l’aurais fait plus tôt et c’est d’ailleurs ce que toute les familles que j’ai pu accompagner me disent à la fin du programme. En quelques jours à peine, Maud est devenue une petite fille reposée, confiante et se couchant avec le sourire. Se réveiller heureux le matin et faire de bonnes siestes, je n’appelle pas cela causer des dommages à son enfant.

Pendant ma formation, j’ai appris que modifier les habitudes et le rythme de sommeil de son enfant pour améliorer son sommeil ne causait aucun dommage sur l’enfant, ou son attachement à nous. Celui-ci fait face à une réaction de stress tolérable liée au changement, sur une période momentanée. Il ne s’agit de d’une réaction de stress toxique. Pour que le stress devienne toxique, il faudrait que l’enfant soit exposé à une activation forte, fréquente et prolongée de son système de réponse au stress sans réconfort et sans soutien parental. La négligence, la maltraitance, la toxicomanie ou la dépression maternelle sont des exemples d’expositions chroniques au stress. Ce qui rend le stress tolérable pour un enfant, c’est le soutien et la bienveillance de ses parents dont il bénéficie durant la période de changement. C’est ce qui lui permet de s’adapter et de faire face aux changements de rythme et d’habitudes. Il s’agit d’un changement à court terme, sur quelques jours, et le parent est là tout au long de cette période de transition pour le guider et le rassurer.

Les réponses au stress sont mesurées par l’hormone cortisol, une hormone naturelle que nous avons tous dans notre corps et qui fluctuera naturellement tout au long de la journée. L’apprentissage du sommeil est souvent pointé du doigt pour son élévation du cortisol, qui nuirait à l’enfant. Mais il est faux de supposer que des niveaux plus élevés de cortisol signifient que la personne subit un stress toxique, car cette réponse au stress peut ne pas être négative. Par exemple, des études ont montré que le jour de Noël, le niveau de cortisol est plus élevé dans le corps des enfants en bas âge, car ils sont enthousiastes à l’idée de pouvoir enfin ouvrir leurs cadeaux. Cela ne signifie pas qu’ils subissent un stress toxique, ils sont simplement excités.

En effet, les bébés qui ne dorment pas bien ont souvent des niveaux plus élevés de cortisol dans leur corps toute la journée, alors qu’ils luttent littéralement pour rester éveillés. Ils peuvent ainsi accumuler des mois et des mois de taux élevés de cortisol les empêchant de bien dormir et ce n’est pas sain. Je travaille avec des bébés et des enfants souffrant d’un manque chronique de sommeil, dont les parents pensaient qu’ils n’aimaient tout simplement pas dormir ou étaient de petits dormeurs. Nous aimons tous dormir et avons besoin d’un bon sommeil pour que notre corps décompresse, que notre cerveau se développe, que notre immunité soit bonne, que nos sens soient au rendez-vous. En ce qui concerne les parents, il est si important de mettre fin à cette privation de sommeil lorsqu’elle dure bien après les premiers bébés du nouveau-né en bonne santé, car elle est une cause majeure d’accidents de la route, de gain de poids, de dépression post-partum, de conflits parentaux, etc.

Je ne dis pas que votre nouveau-né doit dormir toute la nuit sans réveil, c’est tout à fait normal qu’il ne fasse pas ses nuits les premières semaines. Cela fait partie de l’expérience d’avoir un nouveau-né ! Mais une fois la phase néonatale passée, il est temps d’envisager de mettre en place un rythme et des habitudes adaptés à ses besoins, avec de bonnes siestes réparatrices et la capacité d’enchainer les cycles de sommeil en toute sérénité, avec éventuellement une ou deux tétées ou biberons en début de nuit mais un endormissement serein juste après.

Voilà les raisons pour lesquelles je suis devenue Consultante en sommeil Certifiée. Si vous avez besoin d’aide, je serai là pour vous guider tout au long de la mise en place d’un rythme de sommeil adapté pour votre enfant. Comme je l’ai dit plus tôt, il s’agit ici de mon opinion, partagée par plus de 109 000 parents ayant fait appel aux services d’une Consultante Certifiée Sleep Sense. Vous pouvez me faire confiance lorsque je vous dis que permettre à votre enfant de bénéficier de bonnes siestes et nuits de sommeil ne créera pas de dommage à votre enfant mais au contraire vous apportera, à votre enfant et à vous, le repos dont vous avez besoin pour être heureux et en bonne santé.

Si vous avez des questions sur mon accompagnement et mon approche, vous pouvez me contacter : contact@fannylacledessonges.fr/ 06 78 78 59 43.