Il est 2h du matin et vous dormez profondément quand tout à coup, vous réalisez qu’il y a quelqu’un dans votre chambre. Vous entendez sa voix qui vous murmure à l’oreille : « Maman, j’arrive pas à dormir ».

La peur du noir apparaît généralement vers 2 ans, lorsque les enfants deviennent plus matures et que leur imagination se développe. Ils prennent conscience du danger, parce qu’ils se sont fait mal au parc, se sont fait embêter par un copain à la crèche. Ils ont peut-être aussi été exposés à une scène vécue comme choquante à la télévision ou bien lu un livre qui les a effrayé (attention aux livres, même pour enfant, qui font trop souvent le lien entre la nuit et la peur).

En tant qu’adultes, nous avons suffisamment d’expérience pour savoir que l’obscurité n’est pas intrinsèquement dangereuse (même si votre tout-petit a tendance à laisser ses Legos traîner). Avec un enfant en bas âge, il est plus difficile de lui faire entendre qu’il n’y a pas de danger à dormir dans sa chambre.

Mon premier conseil quand il s’agit de s’adresser à votre enfant quand il s’agit de parler de sa peur du noir est de ne pas chercher à lui expliquer que sa peur n’est pas rationnelle.

Faites plutôt preuve d’empathie et d’écoute lorsque quelque chose lui fait peur, sans pour autant alimenter sa peur. Ne vérifiez pas dans les placards ou sous son lit qu’il n’y ait aucun monstre caché. Imaginez que vous ayez peur que quelqu’un soit entré chez vous et que vous en fassiez part à votre conjoint, qu’il vous tende une bombe au poivre, qu’il regarde dans l’appartement si quelqu’un s’y cache, vous réponde qu’il n’a vu personne et qu’il s’en aille en vous laissant là et en vous souhaitant bonne nuit.

Lorsque vous dites à votre enfant : « Ne t’inquiète pas, j’ai bien regardé, il n’y a pas de monstre dans ta chambre, tout va bien », ce n’est pas aussi rassurant que vous le voudriez et c’est d’ailleurs plutôt normal qu’il ne soit pas du tout rassuré par cette intervention. Il est assez compréhensible qu’il interprète plutôt cela comme : Maman ou Papa vérifient qu’il n’y a pas de monstre dans ma chambre, c’est que le danger est réel.

Il ne s’agit donc pas de la meilleure approche pour faire face aux peurs d’un enfant. Je vous propose donc de vous donner mes conseils.

Comme mentionné précédemment, nier sa peur et lui expliquer qu’elle est irrationnelle ne l’aidera pas. Préférez plutôt l’inciter à formuler sa peur lorsqu’il vous dit avoir peur du noir car ce n’est probablement pas du noir dont il est simplement question. L’inciter à s’exprimer aura plusieurs bénéfices : cela lui permettra de comprendre que vous avez de la considération pour ce qu’il ressent, ce qui est très rassurant mais cela vous aidera vous aussi à comprendre ce dont il a vraiment peur dans le noir.

Par exemple, s’il vous dit voir des choses bouger dans sa chambre, cela peut surement être causé par les fards des voitures qui roulent dehors et qui créent des ombres à travers les volets ou les rideaux  de sa chambre. Alliées à l’imagination de votre enfant, cela peut en effet lui faire très peur. Dans ce cas, ajouter des rideaux occultant à ses volets et proposez-lui une petite lampe torche. Cela pourrait très vite régler le problème.

 (Conseil: Si vous lui donnez une lampe torche, veillez à ce qu’il s’agisse d’une lumière chaude. La lumière bleue peut sembler apaisante mais elle stimule la production de cortisol, ce qui est la dernière chose que vous voudriez la nuit.)

Bien entendu, il s’agit d’un scenario plutôt utopiste. Comme vous le savez, avoir une réponse claire et concise de la part d’un enfant est bien souvent une affaire complexe. Vous allez donc probablement devoir faire avec une réponse un peu floue mais le fait de montrer de l’intérêt face à ce qui le perturbe sera déjà une première étape.

Le coucher est le seul moment de la journée où il se retrouve vraiment seul. La journée, il joue avec d’autres enfants, est avec vous parents, une assistante maternelle, une maîtresse d’école… et est finalement toujours accompagné d’un adulte. Le coucher est aussi le seul moment où il est exposé au noir, forcément, c’est une source d’angoisse potentielle.

La façon la plus évidente (et ludique !) de faire en sorte de diminuer son appréhension du noir et de le rendre plus à l’aise est de passer du temps avec lui dans le noir. Vous pouvez par exemple lui lire des histoires cachés sous une couverture avec une petite lampe torche, jouer à « coucou-caché » dans le noir (veillez à retirer tout risque de trébuchement) ou encore lui apprendre à réaliser quelques ombres chinoises. Il n’est pas nécessaire que ce soit le noir complet, l’idée est simplement d’associer le manque de luminosité à des situations rigolotes.

Evidemment sa peur ne le quittera probablement pas du jour au lendemain mais c’est un travail de patience et de constance, en attendant que les craintes de votre enfant soient terminées. Une fois que le problème sera résolu et qu’il aura compris que le noir peut être rigolo plutôt qu’effrayant, vous devriez constater une amélioration sur son sommeil et avoir moins de visites dans votre chambre en milieu de nuit.

Dernier, conseil, réduire progressivement la lumière au fur et à mesure que le coucher approche est une bonne façon de lui faire mieux accepter le moment où vous éteindrez complètement la lumière de sa chambre et cela favorisera la production de mélatonine, qui l’aidera à s’endormir plus facilement.

Il est 2h du matin et vous dormez profondément quand tout à coup, vous réalisez qu’il y a quelqu’un dans votre chambre. Vous entendez sa voix qui vous murmure à l’oreille : « Maman, j’arrive pas à dormir ».

La peur du noir apparaît généralement vers 2 ans, lorsque les enfants deviennent plus matures et que leur imagination se développe. Ils prennent conscience du danger, parce qu’ils se sont fait mal au parc, se sont fait embêter par un copain à la crèche. Ils ont peut-être aussi été exposés à une scène vécue comme choquante à la télévision ou bien lu un livre qui les a effrayé (attention aux livres, même pour enfant, qui font trop souvent le lien entre la nuit et la peur).

En tant qu’adultes, nous avons suffisamment d’expérience pour savoir que l’obscurité n’est pas intrinsèquement dangereuse (même si votre tout-petit a tendance à laisser ses Legos traîner). Avec un enfant en bas âge, il est plus difficile de lui faire entendre qu’il n’y a pas de danger à dormir dans sa chambre.

Mon premier conseil quand il s’agit de s’adresser à votre enfant quand il s’agit de parler de sa peur du noir est de ne pas chercher à lui expliquer que sa peur n’est pas rationnelle.

Faites plutôt preuve d’empathie et d’écoute lorsque quelque chose lui fait peur, sans pour autant alimenter sa peur. Ne vérifiez pas dans les placards ou sous son lit qu’il n’y ait aucun monstre caché. Imaginez que vous ayez peur que quelqu’un soit entré chez vous et que vous en fassiez part à votre conjoint, qu’il vous tende une bombe au poivre, qu’il regarde dans l’appartement si quelqu’un s’y cache, vous réponde qu’il n’a vu personne et qu’il s’en aille en vous laissant là et en vous souhaitant bonne nuit.

Lorsque vous dites à votre enfant : « Ne t’inquiète pas, j’ai bien regardé, il n’y a pas de monstre dans ta chambre, tout va bien », ce n’est pas aussi rassurant que vous le voudriez et c’est d’ailleurs plutôt normal qu’il ne soit pas du tout rassuré par cette intervention. Il est assez compréhensible qu’il interprète plutôt cela comme : Maman ou Papa vérifient qu’il n’y a pas de monstre dans ma chambre, c’est que le danger est réel.

Il ne s’agit donc pas de la meilleure approche pour faire face aux peurs d’un enfant. Je vous propose donc de vous donner mes conseils.

Comme mentionné précédemment, nier sa peur et lui expliquer qu’elle est irrationnelle ne l’aidera pas. Préférez plutôt l’inciter à formuler sa peur lorsqu’il vous dit avoir peur du noir car ce n’est probablement pas du noir dont il est simplement question. L’inciter à s’exprimer aura plusieurs bénéfices : cela lui permettra de comprendre que vous avez de la considération pour ce qu’il ressent, ce qui est très rassurant mais cela vous aidera vous aussi à comprendre ce dont il a vraiment peur dans le noir.

Par exemple, s’il vous dit voir des choses bouger dans sa chambre, cela peut surement être causé par les fards des voitures qui roulent dehors et qui créent des ombres à travers les volets ou les rideaux  de sa chambre. Alliées à l’imagination de votre enfant, cela peut en effet lui faire très peur. Dans ce cas, ajouter des rideaux occultant à ses volets et proposez-lui une petite lampe torche. Cela pourrait très vite régler le problème.

 (Conseil: Si vous lui donnez une lampe torche, veillez à ce qu’il s’agisse d’une lumière chaude. La lumière bleue peut sembler apaisante mais elle stimule la production de cortisol, ce qui est la dernière chose que vous voudriez la nuit.)

Bien entendu, il s’agit d’un scenario plutôt utopiste. Comme vous le savez, avoir une réponse claire et concise de la part d’un enfant est bien souvent une affaire complexe. Vous allez donc probablement devoir faire avec une réponse un peu floue mais le fait de montrer de l’intérêt face à ce qui le perturbe sera déjà une première étape.

Le coucher est le seul moment de la journée où il se retrouve vraiment seul. La journée, il joue avec d’autres enfants, est avec vous parents, une assistante maternelle, une maîtresse d’école… et est finalement toujours accompagné d’un adulte. Le coucher est aussi le seul moment où il est exposé au noir, forcément, c’est une source d’angoisse potentielle.

La façon la plus évidente (et ludique !) de faire en sorte de diminuer son appréhension du noir et de le rendre plus à l’aise est de passer du temps avec lui dans le noir. Vous pouvez par exemple lui lire des histoires cachés sous une couverture avec une petite lampe torche, jouer à « coucou-caché » dans le noir (veillez à retirer tout risque de trébuchement) ou encore lui apprendre à réaliser quelques ombres chinoises. Il n’est pas nécessaire que ce soit le noir complet, l’idée est simplement d’associer le manque de luminosité à des situations rigolotes.

Evidemment sa peur ne le quittera probablement pas du jour au lendemain mais c’est un travail de patience et de constance, en attendant que les craintes de votre enfant soient terminées. Une fois que le problème sera résolu et qu’il aura compris que le noir peut être rigolo plutôt qu’effrayant, vous devriez constater une amélioration sur son sommeil et avoir moins de visites dans votre chambre en milieu de nuit.

Dernier, conseil, réduire progressivement la lumière au fur et à mesure que le coucher approche est une bonne façon de lui faire mieux accepter le moment où vous éteindrez complètement la lumière de sa chambre et cela favorisera la production de mélatonine, qui l’aidera à s’endormir plus facilement.