Si vous êtes jeune parent, il est probable que vous ayez entendu parler de cette « terrible » régression du sommeil du bébé à 4 mois par un ami ou un membre de votre famille, ou que vous viviez actuellement cette période avec votre enfant.

Jusqu’à environ 16 semaines, votre bébé s’endormait paisiblement dans vos bras en tétant et se levait une ou deux fois la nuit pour se nourrir, puis se rendormait rapidement comme un ange. Une fois atteint 4 mois, le sommeil est devenu son ennemi. Maintenant, il se lève toutes les heures et semble en pleine forme et cela prend une éternité pour qu’il se rendorme. Cela vous parle ?

Vous vous êtes surement déjà demandé pourquoi tant de familles partagent cette même expérience ? Je vous propose de vous expliquer ce phénomène et de vous partager les solutions afin de traverser cette période le plus simplement possible.

Avant toute chose, sachez que le terme de régression n’est pas tout à fait exact. Ce qui se passe à 4 mois n’est pas ce que l’on peut appeler une régression. Une régression est définie comme «un retour à un niveau mental ou comportemental antérieur» et ce n’est pas ce qui se passe avec votre petit. Il s’agit plutôt d’une évolution du sommeil. Je vous explique pourquoi.

La plupart des gens ont tendance à penser que le sommeil est un processus simple : soit vous êtes éveillé, soit vous êtes endormi. Le sommeil est en réalité un processus très compliqué. En tant qu’humains, nous passons d’un stade de sommeil à un autre et ces étapes constituent un cycle de sommeil que nous répétons plusieurs fois par nuit. Une fois toutes les étapes franchies, nous nous réveillons ou nous en approchons, puis recommençons un nouveau cycle, encore et encore, jusqu’au matin.

Chez le nouveau-né, un cycle de sommeil ne comprend que deux stades :

Le sommeil agité : le cerveau consolide les informations et les souvenirs de la veille. C’est aussi l’étape où nous rêvons le plus souvent.

Le sommeil lent : Cette étape est profonde et régénératrice. Elle répare et régénère le système immunitaire, les tissus musculaires, les réserves d’énergie, la croissance et le développement.

Les nouveau-nés passent environ 50% de chaque cycle de sommeil sur chacun de ces deux stades. Ils sont donc soit dans une phase de sommeil très profonde, soit dans une phase de sommeil très active.

A 3 ou 4 mois, leur sommeil lent change radicalement. Ils commencent à entrer dans les trois sous-stades du sommeil lent, identiques au sommeil des adultes.

Le stade 1 est un stade de transition entre l’éveil et le sommeil. Le dormeur n’a pas vraiment l’impression de dormir, il somnole.

Le stade 2 est le stade de sommeil confirmé.

Le sommeil profond, stade 3, est un sommeil profond dont il est difficile de réveiller le dormeur.

Leur sommeil paradoxal passe de 50% à seulement 25% pour laisser place à un sommeil lent plus important. Bien que le sommeil paradoxal soit léger, il n’est pas aussi léger que les deux premiers nouveaux stades du sommeil lent et c’est pour cela qu’il y a plus de chance que votre bébé se réveille.

D’autre part, les bébés connaissent également à cette période une énorme évolution cognitive. C’est à ce moment-là qu’ils prennent plus conscience de l’absence de leurs accessoires de sommeil (comme la tétine, le sein s’il sert de moyen pour parvenir à l’endormissement, les bercements…) lors de leurs réveils nocturnes entre deux cycles.

S’ils sentent que leurs «accessoires de sommeil» ne sont plus présents lorsqu’ils passent dans un sommeil plus léger, leur réflexe est de pleurer immédiatement. Ils auront alors besoin de votre intervention pour que les conditions de l’endormissement soient les mêmes qu’au coucher afin de se calmer et de pouvoir se rendormir.

Bien que la «régression des 4 mois» soit inévitable, la bonne nouvelle est qu’il existe des moyens de rendre cette transition beaucoup plus supportable. Voici quelques astuces :

  1. Faites en sorte que la pièce soit dans le noir total. Les pupilles des bébés sont plus grandes que les nôtres et sont donc beaucoup plus sensibles à la lumière. Même la plus petite lueur peut déclencher un réveil. Comme ils ne savent pas lire l’heure, c’est la lumière qui leur indique qu’il s’agit du jour et c’est elle aussi qui contrôle le rythme circadien. Lorsque la lumière s’éteint, notre corps produit de la mélatonine, l’hormone du sommeil qui nous aide à nous endormir et à le rester. Lorsque le corps perçoit la lumière, il cesse de produire de la mélatonine et commence à produire des hormones stimulantes afin de préparer le corps à se réveiller. Pour que la lumière n’entrave pas son sommeil, cachez toutes les sources de lumière de sa chambre. Commencez par la lumière des appareils électroniques, tels que  le babyphone, le générateur de bruits blanc ou même les multiprises. Utilisez ensuite des stores ou rideaux occultant en plus des volets afin qu’aucune lumière ne pénètre à l’intérieur.
  1. Isolez-le des bruits. Si un livreur sonne à votre porte ou si le chien aboie lorsque votre bébé est dans une phase de sommeil léger, il se réveillera probablement et sera très mécontent. Pour éviter ces réveils inutiles et déplaisants, vous pouvez utiliser un générateur de bruits blanc, même à un son très faible, cela permettra d’atténuer les bruits environnants.
  1. Apprenez à votre bébé à s’endormir de manière autonome sans aucun accessoire de sommeilexcepté un doudou. De cette façon, au réveil, entre deux cycles de sommeil ou dans une phase de sommeil léger, il ne sera pas inquiet que vous ne le berciez plus, qu’il ne soit plus au sein ou que sa tétine ne soit plus dans sa bouche comme au coucher et il pourra se rendormir rapidement et paisiblement.

Je sais, c’est un défi de taille mais c’est possible ! Tous les enfants sont capables d’apprendre à s’endormir sans votre intervention. Ils ont juste besoin de développer ces capacités avec votre réconfort et votre soutien pour y parvenir.

Si l’idée de franchir cette dernière étape vous semble difficile, je serais heureuse de vous accompagner. Nous pouvons travailler ensemble afin de créer un plan personnalisé permettant à votre bébé de dormir la nuit de la manière la plus douce possible. Si vous souhaitez discuter de la façon dont je pourrais vous accompagner, n’hésitez pas à réserver sur mon site un rendez-vous téléphonique gratuit de 15 minutes ou contactez moi directement : contact@fannylacledessonges.fr/ 06 78 78 59 43.

Si vous êtes jeune parent, il est probable que vous ayez entendu parler de cette « terrible » régression du sommeil du bébé à 4 mois par un ami ou un membre de votre famille, ou que vous viviez actuellement cette période avec votre enfant.

Jusqu’à environ 16 semaines, votre bébé s’endormait paisiblement dans vos bras en tétant et se levait une ou deux fois la nuit pour se nourrir, puis se rendormait rapidement comme un ange. Une fois atteint 4 mois, le sommeil est devenu son ennemi. Maintenant, il se lève toutes les heures et semble en pleine forme et cela prend une éternité pour qu’il se rendorme. Cela vous parle ?

Vous vous êtes surement déjà demandé pourquoi tant de familles partagent cette même expérience ? Je vous propose de vous expliquer ce phénomène et de vous partager les solutions afin de traverser cette période le plus simplement possible.

Avant toute chose, sachez que le terme de régression n’est pas tout à fait exact. Ce qui se passe à 4 mois n’est pas ce que l’on peut appeler une régression. Une régression est définie comme «un retour à un niveau mental ou comportemental antérieur» et ce n’est pas ce qui se passe avec votre petit. Il s’agit plutôt d’une évolution du sommeil. Je vous explique pourquoi.

La plupart des gens ont tendance à penser que le sommeil est un processus simple : soit vous êtes éveillé, soit vous êtes endormi. Le sommeil est en réalité un processus très compliqué. En tant qu’humains, nous passons d’un stade de sommeil à un autre et ces étapes constituent un cycle de sommeil que nous répétons plusieurs fois par nuit. Une fois toutes les étapes franchies, nous nous réveillons ou nous en approchons, puis recommençons un nouveau cycle, encore et encore, jusqu’au matin.

Chez le nouveau-né, un cycle de sommeil ne comprend que deux stades :

Le sommeil agité : le cerveau consolide les informations et les souvenirs de la veille. C’est aussi l’étape où nous rêvons le plus souvent.

Le sommeil lent : Cette étape est profonde et régénératrice. Elle répare et régénère le système immunitaire, les tissus musculaires, les réserves d’énergie, la croissance et le développement.

Les nouveau-nés passent environ 50% de chaque cycle de sommeil sur chacun de ces deux stades. Ils sont donc soit dans une phase de sommeil très profonde, soit dans une phase de sommeil très active.

A 3 ou 4 mois, leur sommeil lent change radicalement. Ils commencent à entrer dans les trois sous-stades du sommeil lent, identiques au sommeil des adultes.

Le stade 1 est un stade de transition entre l’éveil et le sommeil. Le dormeur n’a pas vraiment l’impression de dormir, il somnole.

Le stade 2 est le stade de sommeil confirmé.

Le sommeil profond, stade 3, est un sommeil profond dont il est difficile de réveiller le dormeur.

Leur sommeil paradoxal passe de 50% à seulement 25% pour laisser place à un sommeil lent plus important. Bien que le sommeil paradoxal soit léger, il n’est pas aussi léger que les deux premiers nouveaux stades du sommeil lent et c’est pour cela qu’il y a plus de chance que votre bébé se réveille.

D’autre part, les bébés connaissent également à cette période une énorme évolution cognitive. C’est à ce moment-là qu’ils prennent plus conscience de l’absence de leurs accessoires de sommeil (comme la tétine, le sein s’il sert de moyen pour parvenir à l’endormissement, les bercements…) lors de leurs réveils nocturnes entre deux cycles.

S’ils sentent que leurs «accessoires de sommeil» ne sont plus présents lorsqu’ils passent dans un sommeil plus léger, leur réflexe est de pleurer immédiatement. Ils auront alors besoin de votre intervention pour que les conditions de l’endormissement soient les mêmes qu’au coucher afin de se calmer et de pouvoir se rendormir.

Bien que la «régression des 4 mois» soit inévitable, la bonne nouvelle est qu’il existe des moyens de rendre cette transition beaucoup plus supportable. Voici quelques astuces :

  1. Faites en sorte que la pièce soit dans le noir total. Les pupilles des bébés sont plus grandes que les nôtres et sont donc beaucoup plus sensibles à la lumière. Même la plus petite lueur peut déclencher un réveil. Comme ils ne savent pas lire l’heure, c’est la lumière qui leur indique qu’il s’agit du jour et c’est elle aussi qui contrôle le rythme circadien. Lorsque la lumière s’éteint, notre corps produit de la mélatonine, l’hormone du sommeil qui nous aide à nous endormir et à le rester. Lorsque le corps perçoit la lumière, il cesse de produire de la mélatonine et commence à produire des hormones stimulantes afin de préparer le corps à se réveiller. Pour que la lumière n’entrave pas son sommeil, cachez toutes les sources de lumière de sa chambre. Commencez par la lumière des appareils électroniques, tels que  le babyphone, le générateur de bruits blanc ou même les multiprises. Utilisez ensuite des stores ou rideaux occultant en plus des volets afin qu’aucune lumière ne pénètre à l’intérieur.
  1. Isolez-le des bruits. Si un livreur sonne à votre porte ou si le chien aboie lorsque votre bébé est dans une phase de sommeil léger, il se réveillera probablement et sera très mécontent. Pour éviter ces réveils inutiles et déplaisants, vous pouvez utiliser un générateur de bruits blanc, même à un son très faible, cela permettra d’atténuer les bruits environnants.
  1. Apprenez à votre bébé à s’endormir de manière autonome sans aucun accessoire de sommeilexcepté un doudou. De cette façon, au réveil, entre deux cycles de sommeil ou dans une phase de sommeil léger, il ne sera pas inquiet que vous ne le berciez plus, qu’il ne soit plus au sein ou que sa tétine ne soit plus dans sa bouche comme au coucher et il pourra se rendormir rapidement et paisiblement.

Je sais, c’est un défi de taille mais c’est possible ! Tous les enfants sont capables d’apprendre à s’endormir sans votre intervention. Ils ont juste besoin de développer ces capacités avec votre réconfort et votre soutien pour y parvenir.

Si l’idée de franchir cette dernière étape vous semble difficile, je serais heureuse de vous accompagner. Nous pouvons travailler ensemble afin de créer un plan personnalisé permettant à votre bébé de dormir la nuit de la manière la plus douce possible. Si vous souhaitez discuter de la façon dont je pourrais vous accompagner, n’hésitez pas à réserver sur mon site un rendez-vous téléphonique gratuit de 15 minutes ou contactez moi directement : contact@fannylacledessonges.fr/ 06 78 78 59 43.